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Interview de Rai en partenariat avec le PSG et ao Brasil (partenaire officiel de l'évènement).

Il a porté très haut, durant plus de cinq ans, les couleurs du Paris Saint-Germain. Il a laissé dans la capitale une trace indélébile. Alors, quand il revient au Parc des Princes, c'est le stade tout entier qui se lève pour l'ovationner. Nul doute qu'il y aura de l'émotion et du spectacle à l'occasion de son jubilé, samedi 10 novembre prochain au Parc. Car Rai est toujours « magique »


Interview de Souza de Oliveira Raï
en vidéo cliquez ici

Gardes-tu encore des contacts avec certains de tes anciens partenaires parisiens ?

Raï : " J'en revois même plusieurs régulièrement. En dehors des Brésiliens, je reste en contact avec Lama, Bravo, Dely Valdes, Guérin… Algerino et Le Guen sont déjà venus me voir au Brésil, et les autres sont invités depuis longtemps. Vincent Guérin m'a, par exemple, beaucoup aidé à contacter les joueurs pour mon jubilé. Beaucoup m'ont dit oui tout de suite, et cela m'a beaucoup touché. Surtout que la totalité des bénéfices de ce jubilé est destinée à être versée à ma fondation au Brésil, Gol de Letra. "

Raï, à chaque fois que tu reviens à Paris, c'est un événement pour les supporterus?

Raï :" En cinq années passées au PSG, j'ai pu tisser des liens particuliers avec eux. Je rencontrais régulièrement les responsables des associations de supporteurs. Les gens, dans la rue, me manifestaient toujours beaucoup de sympathie. Aujourd'hui, je pense que les supporteurs parisiens s'identifient encore à moi. Et c'est également vrai dans l'autre sens ! "

Que fait Raï, aujourd'hui ?

Raï : " Ma fondation Gol de Letra me prend déjà quatre ou cinq jours par semaine. Nous avons deux centres, l'un à São Paulo et l'autre à Rio. On m'a également invité à participer au dernier épisode d'un feuilleton télévisé. L'expérience m'a plu, mais je ne suis pas un très bon acteur. Dernièrement, j'écrivais aussi, tous les dimanches, dans un hebdomadaire important (NDLR : " O Estado de San Paulo "). Une sorte de tribune libre… "

Peux-tu nous en dire plus sur ta fondation au Brésil ?


Raï : " Une équipe de coordinateurs pédagogiques encadre les enfants. Nous leur offrons des opportunités culturelles et éducatives. Nous voulons leur donner des armes pour qu'ils s'en sortent dans la vie. Ils pratiquent ainsi le théâtre, la musique, les arts plastiques, la littérature, le sport. Toutes ces activités sont complémentaires de l'école, qui leur prend la moitié de la journée. "

Penses-tu pouvoir développer cette idée à l'échelle du pays ?

Raï : " Peut-être, mais nous voulons prendre notre temps. Beaucoup de villes souhaitent déjà adapter cette formule. Dans trois ou quatre ans, nous aurons les structures pour nous développer, et l'Etat prendra en charge le financement des nouveaux centres. Nous apporterons notre expérience. D'autres sportifs, comme le nageur olympique Gustavo Borges, prennent également des initiatives dans ce sens. "

Ton histoire, avec Paris, a dépassé le simple cadre du football. Es-tu resté très attaché à la culture française ?

Raï : " Je vis aujourd'hui au Brésil, mais je n'en continue pas moins de m'intéresser à la France. J'aime particulièrement la musique française, de Enzo Enzo à Patricia Kaas, en passant par Cabrel, Bruel, Goldman, pour ses textes magnifiques, ou encore Louise Attaque et les Innocents…Le cinéma européen me plaît également beaucoup. Tout le monde me parle du " Fabuleux destin d'Amélie Poulain ". Je vais essayer d'aller le voir. Et puis il y a le vin. Au Brésil, j'ai une cave climatisée, mais je ne déguste que rarement tout seul. Ce que j'aime, c'est partager. Mais quand la France me manque trop, j'ouvre une bouteille et j'avale un petit peu de sang français ! "



Propos recueillis par Benjamin Finet


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